L'origine du poisson d'avril du 1er avril est contreversée. L'hypothèse la plus répandue veut qu'en 1564, le roi de France Charles IX décida de modifier le calendrier pour uniformiser l'année dans les différentes parties de son royaume. En effet, elle commençait à Noël ici, le 25 mars là, le 1er mars là-bas, ou à Pâques encore ailleurs ! Quel pataquès ! Charles décida que désormais l'année commencerait le 1er janvier.

 

Édit de Roussillon dit aussi Édit de Paris

Article 39 :

"Voulons et ordonnons qu'en tous actes, registres, instruments, contracts, ordonnances,

édicts, tant patentes que missives, et toute escripture privé, l'année commence doresénavant

et soit comptée du premier jour de ce moys de janvier.

Donné à Roussillon, le neufiesme lour d'aoust, l'an de grace

mil cinq cens soixante-quatre. Et de notre règne de quatriesme.

Ainsi signé le Roy en son Conseil"

 

C'est pourquoi le 1er janvier  de l'an de grâce 1565 tout le monde se souhaita la "bonne année" et échangea des étrennes comme le voulait la coutume. Mais quand vint le 1er avril, certains renégats décidèrent de continuer à fêter le nouvel an comme auparavant, quoiqu'en dise le roi. De petits farceurs pas du tout réfractaires aux changements imposés par sa majesté décidèrent de se moquer d'eux en leur jouant des tours pendables et en leur offrant de faux cadeaux pour ce faux premier de l'an, des cadeaux sans valeur "pour de rire" pour ceux qui refusent la réalité ou la voient autrement.

La farce a tellement bien pris que, depuis, tout le monde a pour coutume de se faire des blagues ce jour-là.

 

Pourquoi un poisson ?

Plusieurs hypothèses se battent comme des poissons exotiques dans un aquarium quant à l'origine de ce choix.

Toujours au XVIème siècle, les cadeaux étaient souvent alimentaires. Avril marque la fin du Carême, période durant laquelle les chrétiens n'ont pas le droit de consommer de viande, c'est pourquoi on offrait un poisson. Le 1er avril on offrait de faux cadeaux, donc de faux poissons.

Ceci est une explication comme une autre.